J'hallucine !
Alors là, quand c'est trop, c'est trop. J'y croyais, j'm suis plantée. A n'y rien comprendre. Après avoir imaginé tous les scénarios possibles entre une catholique et un juif amoureux et ayant envie de plus, après avoir été convaincue que tout problème à sa solution, après avoir vu ce fameux film 'Keep the faith' (entre un rabin et une jeune femme catholique, tous deux amoureux), après avoir trop pensé et trop cru... finalement le problème s'avère être encore plus profond et je suis loin de le comprendre.
Alors là, quand c'est trop, c'est trop. J'y croyais, j'm suis plantée. A n'y rien comprendre. Après avoir imaginé tous les scénarios possibles entre une catholique et un juif amoureux et ayant envie de plus, après avoir été convaincue que tout problème à sa solution, après avoir vu ce fameux film 'Keep the faith' (entre un rabin et une jeune femme catholique, tous deux amoureux), après avoir trop pensé et trop cru... finalement le problème s'avère être encore plus profond et je suis loin de le comprendre.
Mardi, sa tante décède, il m'appelle en pleure, je le réconforte en lui disant que je suis là s'il a besoin. Il m'explique que les obsèques durent 7 jours, alors je lui conseille de me rapeller dans 7 jours, je ne veux en aucun cas boulverser les traditions familiales, je comprends, ou en tout cas, j'essaie.
Mercredi..., jeudi... pas de nouvelles. Je pense à lui et surtout à mes expériences passées lors de la perte de mon grand-père ou de ma grand tante et il me semble que malgré mon chagrin, cela ne m'a jamais empêché de passer des coups de file. Vendredi je suis remontée comme une pendule et là, grandiose, un email. 'J'espère que tu vas bien. Je pars à Barcelone pour le weekend avec mon meilleur ami pour me changer les idées. Je t'appelle en rentrant, amuse toi bien. Bisous. Yann' !!!!!
Je reste scotchée sur mon écran, sans voix, ma collègue, abassourdie ne sait quoi dire. Et le silence est d'or. 'Et bien va te changer les idées, bonne idée', telle a été ma réaction. J'hallucine. Tradition de mes couilles, 7 jours de deuil, il se fout de ma gueule. Et moi, je plonge la tête la première, comme d'hab. Hallucinant. Est-ce moi, est-ce lui, eux, les hommes de ma génération, les trentenaires ? Je n'ai pas de réponse. Je suis bien dans ma vie, bien dans mon corps, j'aime la vie, je la vis à pleine dents, j'aime mon job, j'ai des ami(e)s, beaucoup d'amis, beaucoup d'amour et d'amitié. Mais les hommes, le vrai, je ne connais pas et je crois que c'est aussi bien comme ça. Foutage de gueule, première classe...
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